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Le SNJT appelle à mettre Chadha Haj Mbarek en liberté provisoire

Le Syndicat  des journalistes a demandé, dans un communiqué, publié ce lundi 1er décembre 2025, de répondre à la demande de libération de la journaliste Chadha Haj Mbarek , de poursuivre son procès, en état de liberté, en levant toutes les accusations portées contre elle et qui n’ont pas de lien avec ses fonctions journalistiques, au sein de la société de production concernée par l’affaire.

Le Syndicat a souligné que la poursuite de sa détention représente une menace sérieuse pour sa santé et met même sa vie en danger, en raison des maladies dont elle souffre et qui la rendent vulnérable à divers risques.

Il a, également, appelé les journalistes et les défenseurs de la liberté à une action de solidarité avec la journaliste, demain mardi, devant la Cour d’appel de Tunis, jour de sa comparution.

Il est à rappeler que le Tribunal de première instance de Tunis avait prononcé, le 5 février 2025, une peine de cinq ans de prison à l’encontre de Chadha Haj Mabrouk, dans un procès en lien avec son travail journalistique, au sein d’une société de production médiatique.

Elle avait été incarcérée à la prison de Messaadine (Monastir) en juillet 2023, après que la Chambre d’accusation a annulé la décision du juge d’instruction de lever les charges retenues contre elle, considérant qu’elle avait exercé des activités journalistiques, sans rapport avec les accusations. Cependant, le Tribunal de première instance l'a condamnée, avant qu’elle ne soit transférée, cette année, à la prison de Belli, dans le gouvernorat de Nabeul, après la dégradation de son état de santé.

Le Syndicat a réitéré son appel au respect du principe, selon lequel la liberté est la règle, tandis que la détention préventive doit rester l’exception, à n’utiliser qu’en cas de nécessité absolue et selon des critères stricts, ce qui n’est pas le cas pour Chadha Haj Mabrouk, selon le communiqué.

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